Hello les bassistes,
Aujourd’hui, je vous emmène découvrir l’histoire du jazz en deux minutes ! On va explorer les grandes périodes, les artistes majeurs et leurs albums phares. Installez-vous confortablement, c’est parti !
Le jazz naît à la fin du 19ᵉ siècle, à la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis. Ce style est un mélange unique entre le blues, les negros spirituals et le ragtime.
Dans les années 1920, le New Orleans Jazz prend son envol. Louis Armstrong, figure emblématique du genre, enregistre, entre 1925 et 1928, les Hot Five et Hot Seven Recordings. Ces œuvres marquent un tournant décisif, faisant passer le jazz d’une musique collective de danse à une forme d’art axée sur la virtuosité et l’expression individuelle.
Dans les années 1930, le swing devient le style dominant. Les big bands de Duke Ellington et Count Basie règnent sur les pistes de danse. Un album phare de cette époque est Ellington at Newport (sorti en 1956, mais tiré de compositions des années swing), qui capture l’énergie et la sophistication de Duke Ellington.
Les années 1940 marquent un tournant avec le bebop. Ce style, initié par Charlie Parker et Dizzy Gillespie, pousse les limites de la technique et de l’harmonie. L’album Charlie Parker with Strings montre à quel point le bebop est expressif, malgré sa complexité.
Dans les années 1950, le jazz se diversifie. Le cool jazz apparaît, avec des artistes comme Miles Davis, qui signe Kind of Blue sorti en 1959. Cet album, basé sur des improvisations modales, est une œuvre intemporelle. En parallèle, le hard bop, porté par Art Blakey et les Jazz Messengers, ramène le blues et le gospel au cœur du jazz. L’album Moanin’, également sorti en 1959, est une référence incontournable de ce style.
Les années 1960 et 1970 voient l’apparition de styles plus expérimentaux. John Coltrane, avec son album A Love Supreme, sorti en 1965, transcende les limites de l’improvisation et explore une dimension spirituelle du jazz. Le jazz fusion, quant à lui, mélange les genres. Miles Davis revient avec Bitches Brew en 1970, un album révolutionnaire qui marie le jazz, le rock et la funk.
Aujourd’hui, le jazz continue d’évoluer. Il inspire et se mêle à des styles modernes comme le hip-hop ou la musique électronique, tout en gardant son essence : l’improvisation et la liberté d’expression.